André Helman

Médecin & Psychopraticien relationnel

André Helman

Thérapie longue, thérapie brève

"Ça va durer longtemps ?"

Face à cette question quasi rituelle lors de la plupart des entretiens de prise de contact, le thérapeute pourrait botter en touche et dire "Je ne sais pas" ou "Plus ou moins"... Mais on peut aussi être plus précis.

L'idée que toute thérapie dure longtemps est très répandue et peut être un sujet d'inquiétude au moment de démarrer un parcours thérapeutique. Nous vivons dans une société qui, à travers la publicité comme dans le monde de l'entreprise, prône la vitesse, l'efficacité, le meilleur résultat au moindre coût... Tout investissement doit être rentable, le plus vite possible.

S'engager dans une thérapie est un investissement, en effet. Un investissement de temps – à la mesure de celui que vous est prêt.e à vous accorder pour cela – et d'argent – à la mesure de vos moyens. Mais le bénéfice que vous pouvez en retirer ne se mesure ni en temps passé ni en argent dépensé. Il est par nature subjectif car il dépend de votre sensibilité propre. Ce n'est pas une question de quantité mais de qualité – de votre engagement, de la relation qui se noue entre le ou la thérapeute et vous...

Il arrive qu'une thérapie se conclue en quelques séances, si cela répond à vos attentes ; si vous désirez avant tout résoudre une difficulté passagère, limitée, sans éprouver le besoin d'en explorer les causes profondes. Il arrive aussi qu'elle dure plus longtemps, si vous en ressentez la nécessité. Dans tous les cas, c'est à votre demande et d'un commun accord que se prend la décision d'interrompre les séances, le moment venu, en sachant qu'il est toujours possible de se revoir, si vous le désirez, ne serait-ce que pour faire le point en une ou deux séances.

Montre bleue